Je suis contente que tu apprécie.Mais Erika ne me ressemble en rien ( àpart qu'elle craque un peu pour Micahel
)
Voici la suite:
Dans l’infirmerie tout paraissait normal. Le docteur Sara Tancredi me demanda :
-Tout va bien Erika ?
-Oui, oui, s’empressa-t-elle de répondre.
-Les nouveaux détenus sont arrivés hier ?
-Oui…
-Un problème avec l’un d’entres eux ?
Sara et Erika n’était pas de supers amies mais elles se comprenaient très bien. Elles étaient toutes les deux dans un univers peu convenable pour elles. Ça crée des liens forcément. Elles ne se confiaient pas tout mais leurs conversations étaient toujours très intéressante. Erika sentait de l’admiration à chaque fois pour elle. Elle restait calme et sereine dans toutes les situations.
-Erika est-ce que tu m’écoutes ?
Erika revint sur terre :
-Pardon je pensais à autre chose…
Sara donna les médicaments à Erika. Cet asthme lui pourrissait la vie depuis son enfance. L’avantage est qu’elle peut voir tout les jours Sara et lui parler de tout et de rien. En sortant de l’infirmerie elle vit Michael avec un gardien. « De quoi souffrait-il, lui ? » se demanda-t-elle.
Quelques instant après Erika et tous les prisonniers étaient dans leur cellule. Depuis la sienne Erika pouvait entendre ce qui se passait dans la cellule 40. Apparemment Sucre reprochait à Michael de lui avoir dit le mot « passion » qu’il avait mis dans sa demande en mariage. Il dit aussi que les mots ayant plus d’un syllabe étaient inutiles… «Ah les hommes ! » pensa-t-elle. Un gardien vint alors ouvrir sa cellule et dit à Erika : « Le directeur veut te voir . ». Elle se leva alors.
-Attend moi ici…
Il ouvrit aussi la cellule de Michael :
-Le Pope veut te voir lui aussi.
Il sortit de sa cellule et vit Erika. « Qu’avons nous fait de mal ? » pensaient-ils tout en se rendant au bureau du directeur.
Dans le bureau Pope nous expliquait pas vraiment pourquoi ils étaient là. Il dit d’abord à Michael qu’il avait remarqué que sur son dossier il était inscrit « Demandeur d’emplois ». Mais le Pope savait très bien que Michael était dans « le génie civile ». Erika trouva cela intéressant… ça prouvait qu’une fois de plus que la place de Michael n’était pas ici. Ils discutèrent encore un petit moment de ce que Michael avait fait. Erika n’était pas très attentive…elle se demandait ce qu’elle faisait là si le Pope ne s’adressait qu’à lui.
-Bref tout ça pour dire que j’ai besoin de votre aide
Erika leva la tête et demanda :
-De notre aide ?
-Oui. Je sais que vous avez des talents que d’autres prisonniers n’ont pas.
Ils dirigeait Michael et Erika dans une chambre voisine. Il leur montra une maquette du Taj Mahal et commença à réciter son histoire.
-Ma femme elle même adore cette histoire, dit il.
Erika restaient stupéfaite. Elle se dit que madame Pope a beaucoup de chance. Avoir un mari qui construisait une magnifique maquette n’était pas banal.
-Malheureusement je ne peux pas continuer la construction car il me semble que tout va s’effondrer, rajouta le directeur.
Michael et lui jetèrent un coup d’œil rapide.
-Je suis navré mais je ne pourrais pas vous aider…
-Bien. Sortez s’il vous plaît…
Michael partit.
-Et moi ? En quoi puis-je vous aider pour l’anniversaire de mariage ? demanda Erika.
-Il paraît que vous dessinez beaucoup et plutôt bien…ça vous dirai de faire son portrait ? Je vous donne une photo et vous vous en inspirez ?
-Bien sûr !
Pope sortit de sa poche une photo avec sa femme dessus. Erika la prit et sortit du bureau pour être reconduite à nouveau dans sa cellule.
Peu après fut venu l’heure des visites. Erika était appelée cette fois-ci. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu de visites…Lorsqu’elle entra dans cette salle elle vit sa mère assise sur une chaise vers la table que le gardien avait désigné. Elle éprouvai de la haine pour elle. Pourquoi avait-elle dénoncé Erika ? Il n’y avait pas de preuves que c’était elle lorsqu’elle la vit agenouillée à coté de sa sœur morte. D’accord on pouvait supposer que c’était sa faute si l’on connaissait pas Erika. Mais tous ses proches la qualifiait comme une personne sereine et sans aucune violence en elle. Lorsqu’elle fit enfin assise en face de sa mère elle dit :
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi Erika ?
-Pourquoi m’as tu dénoncée ?
Les larmes coulaient sur les joues d’Erika comme des cascades. Sa mère la regarda un moment sans rien dire. Puis elle répondit :
-Qui aurait pu faire ça dit moi ? J’étais paniquée ! J’ai vu Marie par terre, toi à coté… J’étais sous le choc.
Erika trouva que c’était guère une réponse qu’on donnait dans ces cas-là.
-Je ne suis pas coupable !
-Je te signale qu’on a des preuves Erika ! Ce n’est parce que tu as été adoptée qu’on t’aime moins…
Erika savait qu’elle a été adoptée lors de son 13ème anniversaire…elle l’avait rapidement accepté. Ce ne fut pas un problème lors de son adolescence.
-As-tu quelque chose d’autre à me dire maman ?
-Tu sais…ton père et moi avons divorcés…
-Quoi ? Mais…pourquoi ?
-Pour de divers raisons…écoute bien ce qui va suivre Erika…
Erika s’attendait au pire comme au meilleur…
-Je t’écoute maman…vas-y. Crache le morceau.
-J’ai rencontré un autre homme. Il est mexicain. Nous allons nous marier et…
-Et quoi ?
-Je vais déménager en Mexique.
Erika en revenait pas. Cela ne ressemblait pas à sa mère. Déménager sur un coup de tête. Pour un homme en plus !
-Et je voulais te dire que je te crois entièrement coupable, ajouta Mme Long, adieu Erika.
Elle se leva et s’en alla. Erika en revenait pas ! C’était la dernière fois qu’elle vit sa mère. Pourquoi sa mère était-elle convaincue qu’Erika était coupable ? Erika regarda autours d’elle. Son monde semblait s’écrouler. Elle vit Michael avec une jeune femme. Elle avait de longs cheveux noirs. Pourquoi était-il toujours au même endroit qu’elle ? Pourquoi est-ce qu’il l’intriguait ? Tant de questions mais si peu de réponses. Voici comment la jeune fille résumerait sa vie. Elle avait encore les larmes aux yeux lorsque les visites prirent fin.