Titre : Tombes
Auteure : Stefany
Fandom : Lost
Personnages/Couples : Juliet, Jack/Juliet, Edmund/Juliet & Goodwin/Juliet
Spoilers : Jusqu’à 3x09 Stranger in a Strange Land,
prend compte des spoilers pour l’épisode 16.Rating : PG-13 pour une relation « purement physique »
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas, tout est la propriété de ABC etc…
Note de l’auteure : Après avoir vu le tout nouvel épisode de la série House, je me sentais inspirée. Et la citation de la grand-mère est de
TJ Thyne, un acteur que j’adore. Et c’est un peu à l’eau de rose, je suis dans mon passage romantique
J’ai écrit ceci directement en français, donc c’est
nul. J’invente mieux en anglais
J’ai aussi inséré une partie d’histoire qui ne sera pas racontée. J’ai cette histoire dans ma tête, peut-être que je l’écrirai un jour, mais pour l’instant ce n’est pas vraiment important, et vous pouvez déduire par vous-même ce qui s’est passé.
ANNONCE : Ce One-Shot pourrait bien devenir
l’épilogue – donc le dernier chapitre –
d’une fic longue! Veuillez donc me dire si vous êtes intéressés par la fic, que j’écrirai si vous le voulez!
Tombes« Tombes ».
Quelqu’un lui avait dit cela un jour. Sa grand-mère. Elle était vieille et sereine, et elle passait son temps à lui lire des histoires alors qu’elle n’était qu’une enfant. Mais lorsqu’elle avait treize ans, l’année où sa grand-mère avait rendue l’âme, cette dernière lui avait dit cela alors qu’elle venait de lui avouer avoir un œil sur un garçon de son école. « Tombes », disait-elle. « Tombes sans remords. Tombes en amour avec qui tu voudras, peu importe où – à l’école, au dépanneur, n’importe où. Ça va te faire mal. Si cette personne ne t’aime pas en retour, ça va faire mal, mais c’est de l’amour, non? Ça en vaut la peine ».
Juliet allait toujours se rappeler de ce que sa grand-mère lui avait dit. Plus elle vieillissait, plus elle tombait amoureuse souvent, et plus elle repensait à cette citation. Son premier amour de jeunesse l’avait laissé 3 mois après le début de leur relation et elle pensait perdre le contrôle. Elle mangeait moins et passait son temps dans sa chambre à dessiner.
Elle avait un certain talent en dessin. Elle dessinait beaucoup avant d’arriver sur l’île. Elle avait toujours en sa possession le premier dessin qu’elle avait trouvé réussi, le dessin d’un homme qu’elle avait imaginé dans sa tête et mis sur papier. Elle n’avait toujours pas rencontré cet homme mais souhaitait qu’un jour il se montre sur le palier de sa porte avec en main une bouteille de champagne, un bouquet de fleurs et un sourire éclatant au lèvres. Et ils vécurent heureux pour toujours.
Elle ne dessinait plus, à présent, et rêvait toujours à son prince charmant.
Elle était de nouveau tomber amoureuse, quelques fois. Mais elle ne s’était marié qu’avec l’un d’entre eux. Edmund Burke.
Elle l’avait rencontrer à l’université de Miami, là où elle travaillait. Ils étaient heureux et pensaient finirent leurs jours ensemble, vieux, dans une grande maison près de Beverly Hills à nourrir leurs chats. Mais Juliet avait découvert que sous les airs amoureux de son mari se cachait un homme infidèle qui l’avait trompé plus d’une fois. Cette fois-là, elle était carrément tombée de haut. Et l’amour était rester accroché au plafond.
« Tombes ». Elle s’était surprise à se demander ce que sa grand-mère voulait vraiment lui communiquer. « Si cette personne ne t’aime pas en retour, ça va faire mal ». Bien entendu. Mais ce n’était pas elle qui, finalement, avait eu mal. Se faire frapper par un bus, cela doit être assez douloureux. Mais Juliet commençait à croire que « tomber en amour » était plutôt de la malchance.
Quelques temps plus tard, elle était loin de sa famille, de ses amis, pour se retrouver « pas exactement à Portland ». Et il y eut Goodwin.
En arrivant sur l’île, Juliet avait sorti d’une grosse boîte son dessin du prince charmant idéal et s’était dit que peut-être, finalement, il pouvait être différent de celui du dessin. Goodwin était un vrai gentleman et passait son temps à ne vouloir que son bonheur. Mais Juliet savait qu’elle ne voulait pas tomber à nouveau. Et c’est à ce moment-là, au moment où tout semblait si parfait, qu’elle prit une des pires décisions de sa vie.
Juliet n’était pas le genre de femme à ne vouloir qu’une aventure d’un soir. Juliet était fan de ces soap opéra datant des années 1990 qui repassaient sans arrêt à la télévision et où l’homme et la femme finissaient toujours par se retrouver car l’amour entre eux était plus fort que tout et abattait toutes les frontières. Elle s’imaginait souvent vivre une histoire de ce genre dans ses rêves, et toujours le garçon était le prince charmant du dessin.
Cela ne dura que quelques temps. Juliet avait bien préciser à Goodwin que c’était purement physique, et Goodwin – toujours en tant que gentleman – avait accepter l’offre qu’était cette « relation ». Mais Juliet n’y survécu pas et tomba encore une fois. Goodwin commençait à l’énerver royalement avec toutes ses bonnes manières d’accepter tout ce qu’elle demandait et voulait. Ils se mirent d’accord pour stopper cet affaire, et Goodwin lui promit qu’il serait toujours là si elle avait besoin de quoi que ce soit.
Juliet se demandait si elle ne venait pas de faire une erreur en le laissant partir. Il tenait beaucoup à elle et ça se voyait. Et elle commençait à en avoir assez d’observer l’amour s’accrocher au plafond alors qu’elle finissait toujours sur le sol.
*
« Je savais que je te trouverais ici »
Juliet fixait l’horizon, assise sur le sable chaud, les genoux contre sa poitrine. Elle ne dit rien parce qu’elle n’avait rien à dire. Elle l’entendit s’approcher un peu plus et s’installer derrière elle.
« Je peux? »
Juliet bouga la tête en signe d’affirmation, sachant très bien qu’il ne ferait rien qui pourrait la surprendre, l’effrayer ou lui faire du mal. Elle sentit qu’il relevait doucement le bas de son T-Shirt – que Jack lui avait proposé de porter et qui appartenait à Libby ; Hurley avait gentiment accepter qu’elle le porte, malgré qu’on voyait bien que ça lui faisait un peu mal au cœur – pour observer sa marque. Juliet prit une grande respiration lorsque Jack passa tout doucement ses doigts près de la blessure. Il lui avait appris ce truc pour que le mal soit moins présent et Juliet l’utilisait souvent, à présent.
« Tu regrettes, n’est-ce pas? »
Juliet relâcha sa respiration et Jack coupa le contact entre son doigt et la peau de Juliet.
« Non, Jack, je ne regrettes pas »
Elle ne quitta pas l’horizon des yeux. Le soleil était presque couché et la seule chose que Juliet voyait clairement était ses cheveux.
« Tu le dirais, si tu le regretterais? »
Juliet acquiesça. Il y eu un moment de silence.
« Ils ne m’aiment pas beaucoup »
Jack, toujours derrière Juliet, soupira.
« Ne t’inquiètes pas, ils vont s’accommoder à ta présence. Pour eux, tu est toujours une ‘Autre’…pour moi aussi, d’ailleurs »
« Par ‘eux’, je voulait dire Sawyer et Kate » dit Juliet sans prêter attention à la dernière remarque de Jack. Il lui avait déjà fait remarquer qu’elle ne serait jamais totalement ‘l’une des leurs’ aux yeux des autres survivants, et même aux siens.
« Sawyer a tout simplement peur de perdre Kate, et Kate est jalouse »
Juliet se tourna enfin vers Jack, abasourdie.
« Jalouse…de moi? »
Jack haussa les épaules puis s’avança aux côtés de Juliet. Il regarda à l’horizon à son tour.
« Je ne me sens pas à ma place, ici » dit Juliet d’une voix rauque en tournant de nouveau son attention vers le lointain.
« Moi non plus ».
Ils ne dirent plus un mot pendant une dizaine de minutes.
« Jack? »
Ce dernier tourna la tête vers Juliet. Cette dernière n’osait pas faire un seul mouvement.
« Merci. Pour tout. Ce qui s’est passé à New Ortheton, c’était…assez étrange, je dois l’admettre. Mais le fait de m’avoir amené ici…j’ai l’impression qu’il y a d’énormes chances que je m’en sorte vivante. Merci. »
Juliet se tourna vers Jack, qui souriait du coin des lèvres. Il s’approcha doucement de Juliet.
« Comme ça, je suis ton ‘héros’ ? »
Juliet souria, amusée. « On peut dire ça, oui »
Jack s’approcha encore un peu plus. Juliet pouvait à présent sentir son souffle sur le bout de son nez.
« J’ai jamais autant aimer être un héros »
Et Juliet se dit qu’elle ne trouverait peut-être jamais son prince charmant. Ce prince qui lui apporterait son champagne, ses fleurs et le sourire éclatant. Elle ne le rencontrerait sûrement jamais car elle risquait de mourir avant même d’avoir pu retourner chez elle pour voir sa sœur et son neveu ou sa nièce. Et la seule façon de rencontrer ce prince était de retourner à Miami, ou au moins sur un continent et non pas une île déserte.
Mais sur cette île déserte, elle avait trouvé non pas un prince charmant mais un héros. Celui qui briserait la bouteille de champagne pour en verser sur tous les invités, celui qui cueillerait les fleurs un peu partout dans les champs et celui qui manquerait peut-être de dentifrice, un jour. Et Jack n’était peut-être pas un prince, mais au moins il était charmant.
Et tandis que Jack la prenait dans ses bras pour l’amener dans sa tente avec l’espoir de passer une nuit remplie de beaux rêves, elle sentait qu’elle avait enfin trouver la corde qui la ramènerait au plafond pour tirer l’amour avec elle jusqu’au sol, et ils y resteraient.
Elle n’avait jamais autant aimer tomber de si haut.
FINVoulez-vous que j'écrive la fic complète? J'aime bien l'idée
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Jeu 8 Mar - 3:59
C'est vraiment magnifique 
Je suis heu..."fière" de t'avoir mise en larmes 
Je me réjouie de voir le début !
J'attend ça avec oh et pis tu le sais déjà. Alors qu'une chose :